vendredi 27 mai 2011

Paracha Bamidbar : Rabbi Nathan de Breslev


"J'ai sanctifié pour moi chaque premier-né d'Israël, de l'homme jusqu'à la bête ils seront à Moi. Je suis l'Éternel." (Bamidbar 3:13) 

L'importance du premier-né

Pourquoi doit-on racheter son premier-né au Cohen ? Pourquoi les premier-nés de notre troupeau sont-ils consacrés à Hachem, ainsi que le premier fruit de nos récoltes ? Pourquoi donner 10% de ses gains (Ma'asser) pour la Tsédaqa. De fait, le Créateur n'est-Il pas Celui qui nous a donné ? À quoi sert de Lui rendre une partie et en outre la première qui est souvent la plus chère à nos yeux, en-a-t-il besoin ?

À tout cela on peut répondre oui ; Hachem désire que nous Lui manifestions notre amour et notre reconnaissance ainsi que nos Sages l'ont enseigné dans le Talmud : "Ra'hamana liba baé - D-ieu désire le coeur." Consacrer à D-ieu le premier-né, qu'il soit humain, animal ou végétal (récoltes) est une manifestation de notre reconnaissance, mais ce n'est pas tout. Cette consécration comporte aussi un message qui nous touche personnellement.

Rabbi Nathan explique pourquoi le premier-né (Békhor) humain a la particularité de recevoir une double part de l'héritage par rapport à ses autres frères. Cette double part est une allusion aux deux dimensions présentes dans chaque objet de la création : l'intériorité et l'extériorité, le matériel et le spirituel.

Dans chaque chose est contenue une Pensée divine initiale qui est la raison pour laquelle cette chose a été créée. Le rôle du juif est de retrouver et dévoiler D-ieu dans sa propre vie et celle de ceux qui l'entourent. Cette recherche ne peut se faire que grace à la Tora qui est le plan de la création. La Tora a pour but de nous faire connaitre le Créateur et comprendre comment Il dirige le monde, c'est à dire d'aller plus loin que le simple aspect extérieur des choses (le comment) pour nous faire accéder à la raison profonde de leur existence (le pourquoi).

Ainsi cette démarche nous permet de rassembler les deux composantes innhérentes à chaque élément de la création : l'intériorité et l'extériorité, l'esprit et le corps. On peut alors connecter tout à D-ieu car il représente l'esprit de chaque chose. En recherchant et en s'attachant à la Pensée divine initiale, la première pensée (Ma'hchava té'hila), on associe l'intériorité à son extériorité et on transcende le monde matèriel avec le spirituel, c'est à dire qu'on dévoile que D-ieu est présent dans chaque recoin de la création.

Le premier-né est donc le plus rapproché de la pensée initiale, c'est pourquoi il reçoit deux parts, symbole de l'union entre le matèriel et le spirituel. Nous devons donc le consacrer à D-ieu ou le racheter (Pydion haben) pour toujours nous souvenir que D-ieu est omniprésent et que c'est Lui qui nous donne tout ce que nous possédons. Ceci dans le seul but de nous rapprocher de lui grace aux messages enfouis dans le monde matèriel.

Posons-nous cependant la question : étant donné que mon rôle est de retrouver pourquoi Hachem a créé afin de me rapprocher de Lui et de me connecter à Sa présence, quelle doit être la première chose où je me dois de rechercher D-ieu ? La réponse est simple : c'est en moi.

Moi aussi j'ai été créé par Hachem et ma création n'est pas sans raison. Derrière ce corps qui n'est finalement qu'un instrument je dois rechercher en moi la vraie raison de mon existence, trouver quelle est la mission que D-ieu m'a assignée et que moi seul peut remplir, personne d'autre. Car si quelqu'un d'autre pouvait faire ce que je dois faire je n'aurais pas eu besoin d'être créé. Or Hachem ne fait rien pour rien, j'ai en moi des forces spéciales et une tâche à accomplir.

Cette tâche est la raison de mon existence et elle est cachée en moi. Accéder à cette connaissance ne peut être réussi que si l'on décide de sanctifier sa vie grace à la Tora, aux Mitswoth et surtout en priant D-ieu de nous montrer notre vrai chemin.

Les habits

• Les habits sont une indication sur les défauts et qualités de l'être humain.

• Celui qui va pieds-nus est probablement un fauteur.

• À cause de l'insolence et des serments non tenus on est puni sur les habits.

• Celui qui mange avant la prière est puni sur ses habits.

• L'orgueilleux aussi.

• Celui qui détourne son ami du droit chemin n'aura pas de quoi s'habiller.

• Celui qui porte des habits déchirés à cause de la pauvreté, sa réparation consiste à pleurer devant Hachem Itbarakh.

• Celui qui méprise ses vêtements n'en profitera pas.

• Donner des vêtements à un pauvre protège de l'humiliation.

• Ne pas maudire permet d'avoir des beaux habits.

Halakha

Il est permis de laver la vaisselle à Chabath, après le repas, à condition qu'on ait besoin de la réutiliser à Chabath par la suite. Mais s'il y a des objets qu'on ne réutilisera plus (marmites vides, etc) ou si on a terminé notre dernier repas (Séouda Chelichit) après lequel on ne mangera plus, il est alors interdit de laver la vaisselle car c'est comme si on préparait la semaine pendant le Chabath. Néanmoins, on peut toujours laver les verres, même après le troisième repas car il est toujours possible de boire.(Yalkout Yossef)


Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Ra'hel bat Sara.  

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