lundi 18 mai 2009

Soyons insolents !

Il est un principe souvent ignoré : pour toute chose, existe son opposé. Ainsi, même si le plus souvent nous considérons l'insolence comme un trait de caractère négatif, il existe également une insolence qu'il faut souhaiter : l'insolence sainte.

L'une à éviter, l'autre à souhaiter

Cette dichotomie s'explique par la structure du monde spirituel : chaque concept en sainteté possède son équivalent au sein des forces du mal. L'insolence de ces dernières est celle qui nous fait manquer de respect – que D-ieu nous préserve – lorsque nous aurions mieux fait de rien dire. L'effronterie et l'impudence sont le plus souvent assimilées à cette attitude. Les conséquences dramatiques de celles-ci sont telles qu'il ne faut pas hésiter à multiplier les prières afin de ne pas s'en approcher.

Rester éloigné-e du mal n'est pas toujours facile. Lorsque nous pensons à l'insolence, la difficulté provient de la culture de la société moderne qui place la personne au centre du monde. Dès leur plus jeune âge, ne disons-nous pas à nos enfants : “J'espère que tu ne te laisseras pas faire !” ; “Sois un homme : ne te laisse pas marcher sur les pieds !”

En apprenant très tôt à notre progéniture à répondre à leurs détracteurs, il n'est pas toujours facile par la suite – à un âge plus avancé – de faire la différence entre une réponse normale face à un comportement anormal et une attitude qui dépasse les règles habituelles du comportement en société. Cette confusion s'installe dans notre esprit et nous courons le risque d'être insolents-es, même si nous sommes les premiers-ères à reconnaître que cela est à éviter.

Cette confusion nous fait mettre l'insolence au placard et c'est seulement note faiblesse de caractère qui nous la fait sortir à l'occasion. Pourtant, il existe une insolence qui est bonne de mettre en pratique et qu'il faut même prier pour avoir, dans les moments voulus.

Être insolent-e pour se rapprocher de D-ieu

Si nous avons l'opportunité de rencontrer une personne plus sage que nous, nous avons l'obligation d'essayer de nous en rapprocher. À son contact, nous pouvons espérer recevoir quelques “gouttes” de sagesse supplémentaires. Ce n'est pas seulement dans les livres que nous pouvons augmenter notre réservoir de sainteté, c'est aussi – et sans doute surtout – au contact des personnes qui sont plus avancées que nous.

Au moment de poser nos questions, lorsque nous sommes remplis-es d'interrogations à propos de l'existence, du but dans notre vie et de l'émouna (foi), si la timidité ou la gêne nous retiennent, nous ratons une occasion en or. C'est précisément dans ces instants qu'il faut savoir être insolent-e pour progresser.

Importuner une personne pour obtenir de sa part un octroi de sagesse n'est pas comparable à celui qui poursuit une tierce personne pour obtenir un avantage matériel. Poser une 200ième fois la même question parce que nous n'avons pas compris la réponse est sans doute gênant – pour nous – et peut nous faire croire que nous embêtons notre interlocuteur. Cependant, c'est à ce prix que nous avançons vers D-ieu : en mettant notre fierté de côté et notre insolence – sainte – en avant.
Il est un principe souvent ignoré : pour toute chose, existe son opposé. Ainsi, même si le plus souvent nous considérons l'insolence comme un trait de caractère négatif, il existe également une insolence qu'il faut souhaiter : l'insolence sainte.

L'une à éviter, l'autre à souhaiter

Cette dichotomie s'explique par la structure du monde spirituel : chaque concept en sainteté possède son équivalent au sein des forces du mal. L'insolence de ces dernières est celle qui nous fait manquer de respect – que D-ieu nous préserve – lorsque nous aurions mieux fait de rien dire. L'effronterie et l'impudence sont le plus souvent assimilées à cette attitude. Les conséquences dramatiques de celles-ci sont telles qu'il ne faut pas hésiter à multiplier les prières afin de ne pas s'en approcher.

Rester éloigné-e du mal n'est pas toujours facile. Lorsque nous pensons à l'insolence, la difficulté provient de la culture de la société moderne qui place la personne au centre du monde. Dès leur plus jeune âge, ne disons-nous pas à nos enfants : “J'espère que tu ne te laisseras pas faire !” ; “Sois un homme : ne te laisse pas marcher sur les pieds !”

En apprenant très tôt à notre progéniture à répondre à leurs détracteurs, il n'est pas toujours facile par la suite – à un âge plus avancé – de faire la différence entre une réponse normale face à un comportement anormal et une attitude qui dépasse les règles habituelles du comportement en société. Cette confusion s'installe dans notre esprit et nous courons le risque d'être insolents-es, même si nous sommes les premiers-ères à reconnaître que cela est à éviter.

Cette confusion nous fait mettre l'insolence au placard et c'est seulement note faiblesse de caractère qui nous la fait sortir à l'occasion. Pourtant, il existe une insolence qui est bonne de mettre en pratique et qu'il faut même prier pour avoir, dans les moments voulus.

Être insolent-e pour se rapprocher de D-ieu

Si nous avons l'opportunité de rencontrer une personne plus sage que nous, nous avons l'obligation d'essayer de nous en rapprocher. À son contact, nous pouvons espérer recevoir quelques “gouttes” de sagesse supplémentaires. Ce n'est pas seulement dans les livres que nous pouvons augmenter notre réservoir de sainteté, c'est aussi – et sans doute surtout – au contact des personnes qui sont plus avancées que nous.

Au moment de poser nos questions, lorsque nous sommes remplis-es d'interrogations à propos de l'existence, du but dans notre vie et de l'émouna (foi), si la timidité ou la gêne nous retiennent, nous ratons une occasion en or. C'est précisément dans ces instants qu'il faut savoir être insolent-e pour progresser.

Importuner une personne pour obtenir de sa part un octroi de sagesse n'est pas comparable à celui qui poursuit une tierce personne pour obtenir un avantage matériel. Poser une 200ième fois la même question parce que nous n'avons pas compris la réponse est sans doute gênant – pour nous – et peut nous faire croire que nous embêtons notre interlocuteur. Cependant, c'est à ce prix que nous avançons vers D-ieu : en mettant notre fierté de côté et notre insolence – sainte – en avant.

Le nombre de situations auxquelles nous faisons face est incalculable. Il est impossible de donner des directives claires pour différencier les moments où nous devons être insolents-es de ceux où nous devons ne pas l'être. Notre capacité à éclaircir notre vue à ce sujet est certainement liée au nombre de prières que nous formulons au Maître du monde pour qu'Il nous vienne en aide.

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Le nombre de situations auxquelles nous faisons face est incalculable. Il est impossible de donner des directives claires pour différencier les moments où nous devons être insolents-es de ceux où nous devons ne pas l'être. Notre capacité à éclaircir notre vue à ce sujet est certainement liée au nombre de prières que nous formulons au Maître du monde pour qu'Il nous vienne en aide.

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