Pour lire l'extrait de la leçon “Azamra ” du Liqouté Moharan, cliquez ici.
Considérer la vie sous son aspect positif est un des fondements de la pensée breslev. La joie, le sourire, l'espoir, le verre demi plein – et non pas demi vide – sont les éléments essentiels de la vie d'un 'hassid breslev. Cependant, afin de comprendre les raisons pour lesquelles cette attitude n'est pas une vision superficielle de la vie, il est important de lire la traduction des extraits de la leçon 282 du Liqouté Moharan de Rabbi Na'hman de Breslev que nous vous proposons. C'est effectivement dans cette leçon que le père de la pensée breslev expose les détails de l'attitude de l'éternel optimisme.
Nous sommes tous des juges
Nous disons souvent que nous ne devons pas juger les autres. Cette remarque révèle d'une façon implicite la nature des jugements que nous formulons le plus souvent à l'encontre de nos contemporains et des autres : une appréciation négative. De fait, si nous avions l'habitude de juger notre entourage d'une façon positive, quel problème y aurait-il à juger les autres ? Plutôt, parce que nous savons pertinemment que lorsque nous jugeons les autres, la conclusion est négative dans la majorité du temps, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne devons pas juger les autres.
Rabbi Na'hman ne partage pas cette opinion. Selon le Rabbi, non seulement nous devons juger – les autres et également nous-mêmes – mais nous devons nous forcer de formuler un jugement positif. Ceci doit être le cas même pour les personnes qui sont forcément mauvaises et méchantes ; même pour elles, nous devons nous efforcer de trouver au moins un aspect positif – la néqouda tova – dans leur personnalité.
Ce conseil possède deux aspects : tout d'abord, il est réaliste. Si nous ne pouvions plus juger notre entourage, nous aurions vite faits d'être des menteurs. Juger semble être une activité dont personne ne peut se passer ! Le second aspect est de nous demander quelque chose qui ne fait pas partie de nos habitudes : voir une personne que nous savons être mauvaise sous un nouveau jour, celui du plus petit aspect positif que nous pouvons trouver en elle.
Le résultat de nos efforts est de transformer la personne méchante. Celle-ci ne devient pas nécessairement la plus gentille du monde, mais dans la mesure où nous trouvons en elle un aspect positif, elle n'est plus aussi méchante à nos yeux qu'elle le semblait auparavant.
Y'a d'la joie !
C'est l'explication donnée par Rabbi Na'hman du verset des Psaumes (37:10) : “Encore un peu, et le méchant ne sera plus ; tu observeras sa place, il en aura disparu.” “Encore un peu”, c'est-à-dire en trouvant “un peu” de bien en chaque personne, même la plus mauvaise ne l'est plus ; celle-ci acquiert un nouveau statut et de méchante, elle “aura disparue.”
Notre façon de voir doit être réelle et profonde. Il n'est pas question ici de prétendre que les autres sont bons, tandis que nous pensons au fond de nous qu'ils ne valent rien. Cela serait se mentir et n'aboutirait à rien. Si nous devons voir le monde sous son aspect positif, c'est que dans tous les cas, il existe bel et bien. À l'image de Charles Trenet et de sa chanson “Y'a d'la joie”, ce sentiment positif existe réellement. La différence entre Charles Trenet et Rabbi Na'hman est que l'un a rêvé, tandis que l'autre propose de vivre vraiment cette vision.
Dans cette première partie de la leçon, on applique ce raisonnement aux autres personnes. Notre entourage devient plus agréable, plus convivial. Plus tard dans la leçon, il s'agira d'appliquer le même raisonnement à nous-mêmes. Nous verrons pourquoi cela n'est pas toujours facile.
Considérer la vie sous son aspect positif est un des fondements de la pensée breslev. La joie, le sourire, l'espoir, le verre demi plein – et non pas demi vide – sont les éléments essentiels de la vie d'un 'hassid breslev. Cependant, afin de comprendre les raisons pour lesquelles cette attitude n'est pas une vision superficielle de la vie, il est important de lire la traduction des extraits de la leçon 282 du Liqouté Moharan de Rabbi Na'hman de Breslev que nous vous proposons. C'est effectivement dans cette leçon que le père de la pensée breslev expose les détails de l'attitude de l'éternel optimisme.
Nous sommes tous des juges
Nous disons souvent que nous ne devons pas juger les autres. Cette remarque révèle d'une façon implicite la nature des jugements que nous formulons le plus souvent à l'encontre de nos contemporains et des autres : une appréciation négative. De fait, si nous avions l'habitude de juger notre entourage d'une façon positive, quel problème y aurait-il à juger les autres ? Plutôt, parce que nous savons pertinemment que lorsque nous jugeons les autres, la conclusion est négative dans la majorité du temps, nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne devons pas juger les autres.
Rabbi Na'hman ne partage pas cette opinion. Selon le Rabbi, non seulement nous devons juger – les autres et également nous-mêmes – mais nous devons nous forcer de formuler un jugement positif. Ceci doit être le cas même pour les personnes qui sont forcément mauvaises et méchantes ; même pour elles, nous devons nous efforcer de trouver au moins un aspect positif – la néqouda tova – dans leur personnalité.
Ce conseil possède deux aspects : tout d'abord, il est réaliste. Si nous ne pouvions plus juger notre entourage, nous aurions vite faits d'être des menteurs. Juger semble être une activité dont personne ne peut se passer ! Le second aspect est de nous demander quelque chose qui ne fait pas partie de nos habitudes : voir une personne que nous savons être mauvaise sous un nouveau jour, celui du plus petit aspect positif que nous pouvons trouver en elle.
Le résultat de nos efforts est de transformer la personne méchante. Celle-ci ne devient pas nécessairement la plus gentille du monde, mais dans la mesure où nous trouvons en elle un aspect positif, elle n'est plus aussi méchante à nos yeux qu'elle le semblait auparavant.
Y'a d'la joie !
C'est l'explication donnée par Rabbi Na'hman du verset des Psaumes (37:10) : “Encore un peu, et le méchant ne sera plus ; tu observeras sa place, il en aura disparu.” “Encore un peu”, c'est-à-dire en trouvant “un peu” de bien en chaque personne, même la plus mauvaise ne l'est plus ; celle-ci acquiert un nouveau statut et de méchante, elle “aura disparue.”
Notre façon de voir doit être réelle et profonde. Il n'est pas question ici de prétendre que les autres sont bons, tandis que nous pensons au fond de nous qu'ils ne valent rien. Cela serait se mentir et n'aboutirait à rien. Si nous devons voir le monde sous son aspect positif, c'est que dans tous les cas, il existe bel et bien. À l'image de Charles Trenet et de sa chanson “Y'a d'la joie”, ce sentiment positif existe réellement. La différence entre Charles Trenet et Rabbi Na'hman est que l'un a rêvé, tandis que l'autre propose de vivre vraiment cette vision.
Dans cette première partie de la leçon, on applique ce raisonnement aux autres personnes. Notre entourage devient plus agréable, plus convivial. Plus tard dans la leçon, il s'agira d'appliquer le même raisonnement à nous-mêmes. Nous verrons pourquoi cela n'est pas toujours facile.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire