mercredi 13 juillet 2011

Bnei Noa'h : je voudrais partager

Bnei Noa'h : j'aimerais partager

Une lectrice a eu la gentillesse de m’envoyer ce texte ; je le reproduis ici avec sa permission.

“J’aimerais faire savoir à tous les Juifs, pratiquants ou non, qu’ils ont entre leur main le plus beau des cadeaux : D-ieu. Pour ceux qui n’en sont pas convaincus, laissez-moi vous expliquer.

Je suis jeune, j’ai 20 ans, je ne suis pas juive et pourtant D-ieu est venu bouleverser ma vie il y a à peine quelques mois. Si on me l’avait dit quelques mois auparavant je n’y aurais sûrement pas cru.

Il y a un moment donné on a envie de “kiffer” sa vie, d’en profiter, parce qu’on a qu’une vie. On est jeune, on est beau, on a envie de découvrir la vie, de s’affirmer. Nous savons que les responsabilités d’adultes nous guettent bientôt, alors c’est le moment ou jamais !

Une vie bien remplie ?

J’ai passé tous mes samedis soirs pendant plusieurs années dans les boîtes branchées de ma ville. Avec mes amis nous y avons passées les plus grandes soirées ; le milieu de la nuit est merveilleux. On est avec ses amis, on rencontre des tas de gens, on danse, on boit, il y a de la bonne musique, vraiment très bonne ambiance. Des garçons comme des filles sont là pour essayer de repartir accompagnés. Personne ne se prend la tête, on est là pour en profiter, s’amuser et s’éclater.

Je les ai toutes faites les soirées, toutes écumées de minuit à cinq heures du matin. J’ai tout vu et j’en ai beaucoup fait. J’en ai eu des dimanches de grasse matinée à ne rien faire, à se lever avec un mal de tête, d’avoir des trous noirs de la veille, etc.

Et puis un jour, cet été, j’étais à une soirée et j’ai eu une espèce de flash. Dans mon esprit j’ai pris du recul et je me suis vue à la fois en tant qu’acteur de la scène mais à la fois spectateur. Et là j’ai été dégoûtée : je voyais des gens mal dans leur peau, des gens qui se donnent en spectacle, des filles qui ne représentent que des bouts de viande pour les garçons, des gens ridicules, soûls, qui disent n’importe quoi et ne tiennent plus debout, des gens qui vomissent, des gens qui se battent, des filles qui viennent s’agglutiner à des tables où les garçons ont de l’argent, et j’en passe et j’en passe.

Alors c’est ça que j’aime, je suis comme eux ? Est-ce que j’ai envie que les gens me voient comme ça ? Est-ce que ma mère serait fière de voir sa fille là-dedans ? Est-ce que je n’ai pas un peu d’estime pour moi-même ? C’est ça ma vie ? Ça m’apporte quelque chose ? Ça me rend heureuse ? Sûrement pas.

J’en ai bu des litres de Vodka, de Champagne, de Get, de Malibu, et de tout ce que vous voulez. J’en ai embrassé des garçons dont je n’avais rien à faire. J’ai dansé des heures entières sur des talons de 10cm. Ah oui pour en profiter, j’en ai profité. Mais au moment de rentrer, je me sentais toujours seule. Parce que tout passe, rien ne reste.

Tout ça n’est qu’illusion, c’est dans la tête, ce sont des confettis. Quand on les lance en l’air c’est très beau, mais tout retombe, et une fois par terre il n’y a plus rien.

On se jette dans le matérialisme et le superflu, parce que l’on pense que cela peut combler le manque que nous avons en nous. Par exemple : vous désirez quelque chose très profondément ; je ne sais pas quoi exactement : une voiture, un portable, des nouveaux habits, ce que vous voulez. Cependant, ne me dites pas que vous ne vous en lasserez pas au bout d’un moment. Alors comme on est lassé, on veut le changer et on désire plus. Mais nous ne serons jamais satisfaits.

Pour ceux à qui ce monde satisfait alors oui je vous dis tant mieux et je vous souhaite tout le bonheur possible, mais pour tout ceux qui ne trouvent pas, qui sentent toujours que quelque chose leur échappe, qu’il manque un petit élément mais qui serait tellement grand pour vous. Chercher autre part et plus prés, chercher en vous !

C’est bête à dire, mais cette petite chose minuscule qu’il nous manque est la foi en D-ieu. Je ne sais pas pourquoi cela paraît tellement fou à accepter. Mais j’en suis la preuve vivante.

C’est d’abord la tête qui fait un blocage, je ne sais pas pourquoi notre esprit veut s’obstiner à ne pas y croire. Peut-être parce que cela nous dépasse un peu et nous effraie de nous dire que nous ne sommes finalement que des petits êtres sur Terre.

Un petit mot pour mes amis juifs

Les Juifs vous n’imaginez pas ce don du Ciel que vous avez entre vos mains, cette foi et cette connaissance. Vous êtes nés avec ; alors peut-être que pour certains vous ne vous en rendez pas compte. Car souvent on se rend compte du manque lorsqu’on a plus la chose.

Je peux vous dire que j’ai connu le manque et une fois que l’on a trouvé à le combler, il est impossible de s’en défaire. Mais je ne suis pas née avec. C’est plus difficile pour y accéder, mais ma foi sincère en D-ieu me conduira là où il faut, car je sais que D-ieu est avec moi et avec vous tous.

Mon texte ne fait pas passer toute l’émotion dont j’aimerais vous faire part, parce que je ne suis pas écrivain. Mais j’aimerais vous montrer à tous Juifs et non-Juifs, que cela est Vrai. Il ne s’agit pas là d’une paracha ou d’un texte d’étude, mais d’une vraie expérience. Le “kiff ” de D-ieu existe réellement.

En écoutant le Rav Ron Chaya je m’étais toujours demandé de quoi il pouvait bien parler. Maintenant je sais et je vous souhaite à chacun de le ressentir un jour car c’est la chose la plus merveilleuse qui soit.”

M. P.

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