mardi 22 février 2011

Pour quelle raison voyageons-nous chez le Tsadiq ? (2)


(Ceci est la deuxième partie d'une leçon donnée par le Rav Yits'haq Meir Morgenstern, chelita. Afin de lire la première partie, cliquez ici. Cet article est le cinquième d'une série de divré Tora à propos du voyage sur la tombe de Rabbi Na'hman à Ouman pour Roch Hachana. Pour lire tous les articles, cliquez ici.)

Nous devons savoir que D-ieu n'est pas un tyran. Hachem ne désire pas nous voir accomplir ce qui se trouve manifestement au-delà de nos possibilités. Plutôt, ce qu'Il désire est que nous soyons honnêtes avec Lui, que nous admettions nos fautes et nous repentions du mal que nous avons fait. Ceci n'est sans doute pas le niveau le plus élevé de la téchouva, mais il relativement facile à être atteint. Un individu qui désire vraiment se repentir de la sorte est immédiatement pardonné, tel qu'il est écrit (Nombres 14:20) : « J'ai pardonné selon vos paroles. » Cela nous apprend qu'Hachem n'est pas particulièrement strict à notre égard.

Les Tsadiqim également ne sont pas cruel à notre égard. Ce qu'ils font consiste seulement à vérifier que nous sommes sincères dans notre Téchouva : du fond de notre cœur et que nous essayons de ne pas camoufler le Nom de D-ieu.

La Compassion divine

Ceci explique la déclaration étonnante du Rav Pin'has de Koritz, selon lequel nous devrions considérer le mensonge comme une interdiction aussi grave que d'avoir des relations physiques avec une personne qui nous est interdite. Lorsque nous aurons atteint ce niveau, Machia'h arrivera. Ceci explique la raison pour laquelle nous récitons les Séli'hoth : nous reconnaissons la vérité et admettons devant Hachem l'étendue de nos fautes ainsi que notre volonté d'éviter un tel comportement négatif à l'avenir. « J'ai pardonné selon vos paroles.»

Même si Hachem se trouve à nos côtés – peu importe où nous sommes et même si nous fautons – nous devons faire attention à ne pas nous servir de cette présence comme une excuse pour continuer à mal nous comporter. De fait, nous devons penser simplement qu'Hachem désire nous voir admettre nos fautes, plutôt que camoufler Son Nom. Nous devons nous repentir avec un esprit clair et accepter d'une façon honnête de changer, pour le meilleur.

Ceci peut être comparé à la Guémara selon laquelle si un homme entièrement mauvais (racha' ) a demandé à une femme de l'épouser à la condition qu'il devienne une personne complètement pieuse, elle doit divorcer. De fait, il se peut qu'il est pensé honnêtement à faire téchouva à l'instant où il parlait de la sorte. Nous apprenons de cela que la téchouva est un processus mental qui se trouve dans le Da'ath de la personne.

C'est de cette façon qu'il devient possible de remplir le verset de la Paracha Vayélekh (Deutéronome 31:19) : « Écrivez pour vous ce Cantique... » Même si ce verset fait référence à la Paracha suivante Ha-Azinou, nous pouvons le comprendre comme une invitation à restaurer les lettres des commandements qui ont été transgressés et qui sont (Ézéchiel 32:27) : « gravées sur les os ». L'intention est de replacer ces lettres à leur place originelle afin que la merveilleuse chanson quadruple de l'ultime futur puisse retentir.

Nos Sages ont enseigné que lorsqu'une personne développe une véritable compréhension [de la Tora], cela peut être comparé à la construction du Temple qui aurait eu lieu durant son vivant. Nous voyons ainsi que pour cette personne au moins, la rectification spirituelle a déjà eu lieu. Il s'ensuit que l'individu qui restaure sa compréhension en faisant Téchouva atteint d'une certaine façon le niveau cette chanson.

Ceci est la raison pour laquelle il est important pour une personne de se rendre chez le Tsadiq à Roch Hachana afin de pouvoir y chercher ce qu'il a perdu. Il peut faire cela en puisant en son cœur le désir d'en faire sortir des paroles vraies. Ceci est la seule façon de remplir notre mission en ce monde en ce qui concerne notre Service divin : en retournant en toute sincérité vers Lui. Avec notre cœur et notre âme, en méritant la libération ultime, rapidement et de nos jours. Amen !

À suivre...

Rav Yits'haq Meir Morgenstern, chelita

Ce Dvar Tora est dédié à la guérison de Danielle bath Miriam.

Pour dédicacer un Dvar Tora, cliquez ici

Bookmark and Share

Aucun commentaire:

LinkWithin

Blog Widget by LinkWithin